Nom: Stevens
Prénom: Emilie
Age: 16 ans.
Caractère: (2 lignes minimum)
Emilie est atteinte, si je puis dire, de dépression. Un cas à part selon elle, c’est une jeune femme qui ne s’aime pas, elle n’aime pas non plus le contact avec les autres, ses seules occupations reste l’écriture. Sa dépression l’a menée à des tentatives de suicide toutes sans résultats, toujours « sauvé. » Elle n’est pas spécialement méchante, ni même trop gentille. Avant sa dépression, Emilie était quelqu’un à qui on s’attachait facilement, elle était tout ce qu’il y avait de normal. Mais un évènement dans une vie peu facilement mener sur le chemin de la dépression et ce fut le cas pour la jeune fille. Son caractère à présent se définit donc en deux mots, dépressive suicidaire. C’est ainsi qu’elle est perçut et ça ne la dérange pas. Ne s’aimant pas, elle ne cherche pas à se faire apprécier des autres, elle ressent un dégoût de soi-même, comme si sa vie était un échec. Emilie manque cruellement de confiance en elle, elle n’a pas de courage. Non, elle n’a plutôt pas de volonté, la jeune fille ne veut pas changer. Rien à faire pour essayer de l’aider, ce sera un « non » ferme. D’ailleurs c’est l’un des mots qu’elle dit le plus souvent.
Histoire: (4 lignes minimum)
Londres, 24 octobre,
Une femme pousse des cris, des cris de douleur. Elle met au monde son second enfant, une petite fille. Mais avant la joie de pouvoir la tenir dans ses bras, elle devait souffrir pendant des heures entières et lorsque l’enfant arrive enfant, la mère est censée être la femme la plus heureuse du monde. Sentir ce petit être sans défense dans ses bras devrait ravir chaque femme. Pour la femme qui était entrain de mettre sa fille au monde, ce n’était pas le cas. Lorsque la petite fille quitta l’utérus de sa mère, elle pensait peut être avoir droit aux bras réconfortant de celle-ci mais elle dut se contenter des bras de son père. L’enfant fut lavée puis enroulé dans une couette laissant sa jolie petite bouille sortir, son père fut complètement hypnotisé, la petite fille était jolie. Normal, me direz vous puisque c’est son enfant.
Londres, 28 octobre,
La petite fille, nommée Emilie par son père, put enfin sortir de l’hôpital avec sa mère. Cette dernière était toujours indifférente à Emilie, elle ne voulait pas en entendre parler. Lorsque la petite famille rentra chez elle, ils furent accueillit par un petit garçon d’à peine 4 ans. Ce jeune garçon, nommé Alexander, était très impatient de voir sa petite sœur, le rôle de grand frère lui tenait très à cœur. Coté physique, il était un petit blond aux yeux marrons, comme ceux de sa sœur.
« Dit papa ! Je peux la porter moi aussi ! »
Et il répéta la phrase des centaines de fois pour que son père cède, ce dernier restait bien évidemment derrière le petit garçon au cas ou. Lorsque Alexander put enfin tenir sa petite sœur dans ses bras, on pouvait voir le sourire du garçon s’élargir. Dans un moment comme celui-ci, la mère de la petite fille aurait dut être là, mais la mère d’Emilie ne l’était pas, fatiguée, elle était partit se coucher.
Londres, 05 mai, deux ans plus tard.
Emilie allait sur ses 3 ans, tandis que son grand frère lui, fêtait ses 7 ans aujourd’hui. Tout le monde était à la fête, sauf les parents des deux jeunes enfants. Leur père travaillait dur pour ramener à la maison de quoi subvenir aux besoins de tous, leur mère préférait passer son temps à s’occuper d’elle. Les deux jeunes enfants étaient donc seuls à faire la fête. Ce fut, pour le petit garçon, le jour le plus nul de toute sa vie comme il disait. Il aurait aimé que sa mère fasse attention à lui, rien qu’une seconde aujourd’hui. Alexander se demandait même, si elle se souvenait que c’était son anniversaire aujourd’hui. Heureusement pour lui, sa petite sœur était là.
« Zoyeux anniverzaire ! »
« Merci Emilie »
Alexander était sans doute la personne qui s’occupait le plus de la jeune fille. Il l’aimait énormément et Emilie lui rendait très bien.
Londres, 30 octobre.
Emilie vient tout juste de fêter ses 14 ans, elle a grandit avec son frère, il n’avait pas arrêté de s’occuper de la jeune fille, aujourd’hui elle était grande, elle pouvait se débrouiller toute seule. Ce matin là, la jeune fille courut dans le couloir qui mené à sa chambre, derrière elle, se trouvait son grand frère âgé maintenant de 18 ans. Emilie arriva dans sa chambre et le jeune homme l’attrapa pour la chatouiller, une chose banale entre un frère et une sœur. Ses chatouilles furent brèves. Les deux adolescents se regardaient dans les yeux, les joues d’Emilie devinrent vite rouge, elle était oppressée par le regard de son grand frère. Celui-ci s’empara des lèvres encore vierges de tous baisers de la jeune fille. Emilie ne savait pas quoi faire, elle se contenta donc de fermer les yeux et de savourer. Acte incestueux ou jeux ? Le jeune homme ne savait pas ce qu’il faisait, mais il était entrain de voler le cœur de sa sœur. Le voler pour ne plus jamais le rendre, Emilie était bien, elle se sentait protégé et aimé. Chose rare dans cette maison. Quelques secondes, seulement quelques secondes. C’est tout ce qu’il lui accorda puis il partit tel un voleur. Laissant une jeune fille déboussolée, elle ne savait pas quoi faire. Ce fut doucement qu’elle posa ses longs doigts sur ses lèvres, elle pouvait encore sentir le doux contact de leurs lèvres.
Londres, 24 décembre.
Toujours la même année, aujourd’hui le père d’Emilie et Alexander ne travaillait pas, ni le lendemain d’ailleurs. C’est en famille que Noël allait être fêté, même la mère des jeunes ados avaient voulu assister à ce repas en famille. Tout était parfait, Emilie avait été achetée de quoi faire à manger et elle avait passé l’après midi aux fourneaux. Tout était prés à 20heures piles. Toute la petite famille passa à table, tandis qu’Alexander et son père complimentait Emilie pour le repas, sa mère n’ouvrit pas la bouche et ne dis rien. Emilie n’en pouvait plus du silence de sa mère. La jeune fille se leva et frappa sur la table.
« Tu pourrais au moins nous adresser un mot une fois dans l’année ! »
Emilie partit en courant dans sa chambre, suivit de prés par son frère. La jeune fille était en pleure, elle n’en pouvait plus. Vivre dans une telle indifférence était devenue insupportable. Son grand frère la pris contre lui, il voulait la réconforter, la porte de la chambre était fermée. Le père était sortit et la mère était entrain de débarrasser. Emilie pleurait à chaudes larmes dans les bras de son frère. Ce dernier sentait son cœur se serrer, il ne voulait pas la voir triste. Il l’allongea sur son lit, se mettant à califourchon sur elle, Emilie se laissait faire. Il ne profitait pas de la situation, il voulait simplement faire en sorte de voir le plaisir sur son visage. Après lui avoir pris son premier baiser, il lui prit sa première fois.
Londres, 19 janvier, Emilie a 16 ans.
La relation entre Alexander et Emilie ne s’est pas officialiser, je veux dire qu’ils ne se sont pas interdit d’aller voir ailleurs. Agée de 20ans, Alexander est à présent fiancé, il ne touche donc plus à sa sœur, malheureusement, celle-ci ne sait plus quoi faire. Elle se sent perdue, aucun homme a part son frère est entré dans sa vie. Il doit être 22h30 quand le téléphone sonne, comme d’habitude c’est Emilie qui va décrocher mais aujourd’hui elle n’aurais pas dut. On lui annonçait la mort de son frère. Un accident. Emilie laissa tomber le téléphone, elle ne voulait pas y croire. C’est ce jour qu’elle tomba en dépression…
Extrait du journal d’Emilie :
« Le 09 mars,
Que dire ? Je ne vais toujours pas bien, il est partit. Emportant avec lui mon amour, ma joie et mon âme. Je suis morte avec lui, je voudrais qu’il revienne pour le tuer moi-même. Comprends ma douleur, non c’est stupide, tu es un journal, pourquoi comprendrais-tu ? Tu es comme tous les autres. Vous croyez que vos gestes affectifs vont me le ramener ? Bien sur que non, je n’ai plus qu’à le rejoindre. Je serais tranquille là-bas. Sur ce, je te laisse. »
Elle ne vécue que quelques mois chez ses parents puis elle décida de partir pour le Japon, il fallait qu'elle recommence à être heureuse.