Le soleil, le vent, une retrouvaille... [PV]

C'était un matin comme tous les autres. Neil errait dans le parc tel un fantôme qui déambulait entre les arbres. Son regard était toujours aussi vide de sens. Il faisait déjà chaud et il y avait une légère brise. Le ciel était dégagé, pas un nuage en vue. Le garçon fini par s'asseoir sous un arbre où l'air bruissait de milles sons emportés par le vent à travers l’immense parc. Le paysage, si doux et si clair, enchantait le regard à demi-clos de Neil qui se prélassait à l'ombre d'un arbre. La chaleur le berçait, et son vœux le plus cher fut de pouvoir rester ainsi pendant des heures, sans jamais n’avoir à partir...

Ses longues jambes gracieuses et sveltes s'étendaient de tout leur long sur l'herbe verte, et sa belle chevelure noire dansait à travers les fleurs multicolores. De temps en temps, un semblant de discussion provenant de quelques groupes d'étudiants qui passaient à proximité atteignait ses oreilles passives. Heureusement, ils ne s'arrêtaient jamais près de lui.

Si son corps n'esquissait plus le moindre mouvement, son esprit quant à lui était bel et bien actif, même si son cheminement de pensée s'éternisaient, se perdaient et revenaient toujours au même point : Le vide. C’était ainsi depuis un moment d’ailleurs. Neil n’était plus que l'ombre de lui-même. Et le fait d’être toujours seul ne l’aidait pas vraiment.

Mais aujourd’hui, il voulait faire le vide, tout oublié, recommencer… L’adolescent était maintenant au pensionnat depuis environ deux semaines et ne connaissait presque toujours personne. Il se disait qu’il était temps de faire des efforts et de redevenir celui qu’il était et qu’il continuait de vouloir être. Il avait besoin d’être apprécié et de se confier un peu. Comme tout bon humain, il lui fallait une vie sociale et quelque peu de compagnie. Mais aujourd’hui, il voulait prendre de l’air, se laisser du temps et tenter de retirer son masque. Il voulait cesser de jouer et être lui-même. Pour ça, il avait besoin de s’exercer et de le faire graduellement. Plus il s’enticherait de quelqu’un et plus il pourrait montrer son vrai lui. Après ça, après la première fois, il saurait comment être lui et comment recommencer. Il avait presque toujours été ce qu’il est. Mais est-ce vraiment nécessaire de répété ces adjectifs? Froid, distant, hautain, indifférent, glacial même. Voilà! Et donc, plus le temps passait et plus il avait le loisir d’observer les autres vivres et s’aimer. Avant, jamais il ne sortait autre que pour travailler et le garçon ne pouvait donc pas se rendre compte du comment il était et combien il n’était pas heureux comparé aux autres. Et maintenant qu’il le voyait, il se disait que ça ne lui couterait rien d’essayer.

Mais pour le moment, il voulait respirer et s’alléger. Il s’étendit donc sur l’herbe fraiche, ses mains sous sa tête, une jambe allongée et l’autre ramener vers lui. Il ferma ses yeux sombres et souffla tranquillement.

Le temps passait et il ne le comptait pas. Une multitude de gens ne cessait de passer et repasser, se promenant et traversant le parc. Des ombres passaient près de lui et le noir qu’il voyait s’assombrissait. Puis il fronça les sourcils, les paupières toujours closes. Une ombre était passée antérieurement et les pas s’étaient éloignés. Ils étaient légers et très doux. Mais maintenant, ses mêmes pas qu’il avait entendu revenaient vers lui. Une ombre s’étant arrêté au dessus de lui amplifiait la noirceur qu’il voyait de ses yeux fermés. Neil comprit alors que quelqu’un se tenait juste à côté de lui et que cette personne devait simplement le regarder ou encore attendre qu’il daigne ouvrir les yeux.

Ce fut ce que le jeune homme fit et un sourire étira ses lèvres lorsqu’il reconnut, à sa grande surprise, la personne maintenant devant lui…

" Il fait une chaleur étoufante aujourd'hui!" " oui, c'est vrai, viens, on va peut être réviser dehors " le parc est bondé il parait!" " tu m'éttone, mais bon, c'est pas tout les jours qu'on a un beau soleil, de belles fleurs et de l'herbe bien verte et vigoureuse! ""oui, c'est vrai ! allons y! " .
Enfin parties. Yua se disait ça. Les deux jeunes filles piaillaient depuis des heures du temps, du jardin, des arbres, du primptemps, du bonheur, de la joie, des futures vacances chez les parents en bord de mer. YUa se retenait de leur dire de s'en aller avec leur bonheur non contagieu et d'aller dans ce foutut jardin avec cette foutue herbe et ces maudites fleurs!
Le bibliothéquaire, d'une trentaine d'année, lunettes épaisses, cheveux chatains clair et yeux marrons fixaient Yua depuis un bout de temps et quand elle le regardait, il tournait lentement la tête vers la fenetre pour faire comprendre à Yua qu'aujourd'hui, il était pardonnable qu'elle ne travaille pas. Elle s'en fichait. L'herbe, le ciel bleus et les enfants qui rient, c'est pour les cons. Enfin, pour les familles heureuses. Un mari avec un bon emploi qui rentre tout les soirs, lit une histoires au enfants et vient tranquillement se coucher avec sa femme sans aucun dérapage, jamais rien, tout est programmé. Voila, le primptemps, c'est la saison des programmations familiales. L'hiver, c'est les programmations universitaires et l'été, les programmation sexuelle. Quoi? Ne me dite pas que c'est faux, par pitié mais expliquer tout ça serait bien trop long et on s'en fiche un peu. On vit dans le présent.

- Mlle Miako?

YUa releva la tête en signe de réponse. Le bibliothéquaire fixait la jeune fille avec un sourire bien trop gentil qui est très agréable.

- Vous ne sortez pas?

- Vous savez, vous seriez capable de me faire sortir si je ne baissait pas les yeux. Vos sourires m'obligent à vous obéir et vos yeux n'ont rien de particulier et pourant, ils envoutent. Mais non, je vous gâche surement votre journée avec votre petite amie / femme et vos peut être, enfants mais non, je tient à mon année scolaire.

- Je vais devoir vous obliger à me regarder.

Yua sourrie. Elle aimait bien cet homme. Il n'y avait dans ses paroles aucune drague, juste de la complicité, comme amicale. C'est pour ça que Yua l'aimait bien. Ca changait. Tout d'un coup, elle sentit une main passer son son menton et relever son visage. Elle était à quelques centimetres du visage du bibliothéquaire et le regardait dans les yeux.

- Vous pourriez être renvoyé pour ce geste.

- Sortez.

Il lâcha la visage de Yua qui rengea ses affaires. Il avait gagné et en était heureux.
YUa pris son sac, fit un signe de la tête à l'homme et sortit de la bibliotheque, elle descendit les escaliers , arriva dans le hall et ouvrit la porte. La lumiere aveuglante lui brûla les yeux au point de lui faire perdre la vue pendant quelques centiemes de seconde.
Elle se dirigea vers le jardin. Il y avait un petit vent très chaud qui bousculait le polene des fleurs vers les abeilles surchargées de travail.
Enfin, elle arriva devant une table de travail surchargée de monde qui se prouvait qu'il travaillait mais en fait, discutait tout en, écrivant bétises sur bétises. Très peu pour elle ce genre d'ambiance. Elle marcha laissant aller son ombre fine sur le sol et avancait jusqu'au moment ou elle passa à côté de quelqu'un pris dans les herbes. Sur le coup, elle ne vit pas la nécéssité de s'arrêter mais apres quelques pas en plus, elle se rendit compte de l'identité de la personne. Elle revint en arrieres et se posta devant lui.
Enfin, il ouvrit les yeux.

- Fatigué? Ce n'est pas ici que l'on trouve la meilleures des tranquilitées. Ravie de te revoir Neil. Ca fait longtemps.

Sur ce, Yua mit ses mains dans ses poches histoire de dissimuler un petit peu son nouveau look " gringe", oui, certaines personnes ont des affluences sur vous qui vous ordonne d'être un peu comme ça. C'est ainsi qu'un groupe de rock commende la mode de Yua pour cette journée. UN vieux groupe. The cure. Allez voir la tête du chanteur. =), je déconne.

Aujourd'hui c'était samedi après-midi, et habituellement, les élèves se reposaient, ou les plus sérieux étudiaient certainement à la bibliothèque. Mais pas Neil! En effet, l’adolescent s’était levé vers les trois heures et avait décidé d’aller prendre l’air, faute du fait qu’il n’arrivait pas à se rendormir. Neil avait décidé de sortir seul aujourd'hui, bien que ça ne fasse pas grande différence avec ses habitudes solitaires. Il s’était baladé dans les rues sans but précis, jusqu’à ce qu’il aperçoive le parc.

Le garçon s’y était arrêté et s’y était étendu. Il avait regardé les nuages se déplacer doucement dans le ciel bleu azure, le soleil briller de mille feux, ainsi que les plus longues mèches de ses cheveux ébènes virevolter dans le vent. La chaleur était à son comble et les plus hauts des boutons de sa chemise couleur lavande s’était fait déboutonnés par leur propriétaire. Neil s’avait que s’était risqué et avait fait bon de s’inquiéter, mais il n’avait rien pu y faire. Comme à ce qu’il redoutait, quelques demoiselles s’étaient arrêter près de lui, histoire d’engager la conversation ou même de flirter, mais lui n’avait pas daigné ouvrir les yeux pour aucunes d’entre elle. Une s’était même assise à ses côtés et restait là, à le regarder. Neil avait alors entrouvert légèrement les paupières pour en être sur et lui avait lancé un : << Non mais dégage! >> Partie en courant, les larmes aux yeux, la dite jeune fille l’avait finalement laissé respirer. Le garçon avait eu un soupire de soulagement et s’était remis à ses précédentes pensées.

…

Maintenant, il devait être aux les alentours de neuf heure et les prunelles sombres de jais de Neil Etsuko scrutait une connaissance, un léger sourire adorable sur ses fines lèvres.

- Tiens, tiens… Yua! Ça fait plaisir.

En prononçant ses mots, l’adolescent s’était redressé. Deux semaines. C’était le temps exact depuis lequel il était arrivé ici et celui où il avait rencontré la rouquine. Il passa une main dans ses cheveux et poursuivit.

- Très fatigué même! Avait t-il dit accompagner d’un minuscule rire à peine perceptible. Et toi, qu’est-ce que tu fais dans l’coin?

Neil avait changé. Il était devenu sympathique et plutôt entreprenant. Bien sur, pas avec tout le monde, seulement quelques uns. Les connaissances plus précisément. Le jeune homme avait rencontré trois ou quatre personnes et s’entendait plutôt bien avec celle en face de lui. Bien évidemment, Neil Etsuko est et restera toujours quelqu’un de froid au premiers abord, mais lorsqu’on apprend à le connaitre, on découvre qu’il n’est pas si terrible. Imprévisible, ça c’est sur. Difficile à comprendre, mais simple à la fois, aucun doute. Il était incontestable que certain avait de la chance de pouvoir le côtoyer sous un autre jour. Il pouvait être tellement attachant de part son côté froid et mystérieux, tout en étant doux et gentil…

[Vraiment, mais vraiment désoler de pas pouvoir faire mieux. Normalement j’aurais pas pu te répondre avant un mois, occupé comme je suis. Et puis l’inspiration n’est pas forte ces temps-ci. Bref, j’espère que ce n’est pas si mal. Pardon encore. Je n’aime pas faire de petits post. –-’]

Yua éternua. Foutues roses. En même temps, c'est génial d'être élergique aux roses car en général, c'est ce que les garçons offrent et on sait alors si ils te connaissent bien ou pas et ça gâche toujours tout lorsque tu éternue comme une folle quand tu les as sous ton nez. Etre alergique aux roses, c'est cool.
Yua chercha du regard des roses. Il en avait des oranges. Le orange n'est pas la couleur favorite de Yua et cette couleur est atroce sur des roses. En même temps, pour Yua, toutes les roses sont affreuses. Les seules fleurs qui soient belles sont les coquelicots. On dit qu'on peut avoir une fille avec des fleurs. Avec Yua, c'est possible mais c'est un peu plus compliqué car il faut savoir que c'est uniquement le coqulicot qu'elle aime.
Yua sourrie à Neil, un sourire que l'on voit très peu mais de temps en temps, quand ça lui chante.

- Et bien, je voulais rester à la bibliotheque mais le bibliothéquaire m'a envouté avec ses très très beaux yeux et je suis sortie. ^^ Il est trop fort pour ça, il en a de la chance d'avoir de si beux yeux mais bref, je m'égare, passons tout mes fantasmes sur le bilbiothéquaire ^^ on s'en passera très bien. ^^

Yua était habillée en noir ( robe qui arrive jusqu'a mi-cuisse avec des collants et des bottes noires ) et le soleil tapait assez fort. Presque si elle transpirait. C'est pour cela qu'elle n'aime pas le primptemps. En hiver, tu transpire pas vraiment et tu peux porter du noir mais en été, on est olbigé de porter des couleurs vives et Yua n'aime pas les couleurs de l'été. Jaune, rose, vert fluo, bleu fluo, ...

- Et toi? Que fais tu la? Enfin, c'est pas une question agressive, enfin, du moins je crois ... Enfin! oulbie ce que je viens de dire, je sais plus ce que je dis.

Yua passa sa main dans ses cheveux roux, histoire qu'ils ne restent pas toujours dans la même position, apres, ça fait fille qui met du gel avec des cheveux colorés, habibés et sec et Yua ne souhaitait pas avoir les cheveux comme ça. Quoi? C'est vrai! La premiere chose que l'on voit, ce qui déplait fortement à Yua, c'est qu'elle a les cheveux roux. Si en plus ils sont moches, ça va agraver les paroles prononcées. Les cheveux roux ne sont pas très apréciés su monde, ils sont moins répendus et plus épaix et les gens sont hostiles à cette couleurs. On brulait les roux avant, on disait que c'était les fils du diable. Quelle stupide superstition!
Yua passa sa main sur la poche de sa robe et n'y trouva pas son porte feuille. Elle chercha un moment sentant le stress d'avoir perdu une carte de crédit et des trucs intimes dedans et enfin, le stresse maximum déboucha sur un :

- Meeeeerde!!!!

Yua regarda un peu autour d'elle, fit quelques pas avant de sentir une main posée sur son épaule. Elle se retourna et sursauta.Elle fit deux pas en arriere, distance de sécurité. Un garçon lui tendait son porte feuille. Elle le pris de maniere agressive, vite . Elle respira un grand coup et le remercia gentillement avant de repartir vers Neil. Le garçon cria derriere elle :

- Jolie photo avec ton petit copain!

Yua se retourna, elle lui fit un clin d'oeil et lui fit son sourire charmeur et lui dit :

- C'est mon frere, byebye, appelle moi si t'as eu le temps de noter mon numéro de portable.

Yua repris enfin sa route riant de l'intérieur. Elle s'amusait beaucoup à dire ça. C'était mesquin , petit et sournois mais tellement amusant. Enfin, elle revint pour parler à Neil. Celui-ci n'avait pas bougé. Elle souffla en souriant.

- C'est très amusant d'être moi, on peut faire semblant de draguer et être sur que ça marche. ^^ Très amusant, par contre, je vais t'avouer un truc, avec un garçon que j'aime vraiment, je sais pas être moi et je deviens ... bizarre ^^ Enfin, c'est le comble su dragueur ^^

Mais quel cas particulier cette journée avait-elle amené? Neil, le sombre en personne, dehors au grand soleil, assis dans l’herbe, une fleur depuis quelques secondes à la main, des vêtements pâles et plus que tout, un sourire sur les lèvres… Disons simplement que cet endroit l’avait changé. Depuis qu’il vivait au pensionnat Haru, il parlait avec d’autre, souriait, aimait la vie tout simplement. Le garçon avait finalement comprit. Après cette affreuse douleur qui l’avait habité durant la fin de son enfance dans la demeure familiale, il n’avait plus voulu ouvrir son cœur à quiconque. Aucune confiance, rien… Toutefois, maintenant il réalisait qu’il devait passer par-dessus et qu’il méritait de s’accorder un brin de bonheur. Lui aussi avait le droit de se sentir aimé. Mais après tout ce temps passé à jouer les froids, indifférents, l’adolescent ne s’avait pas vraiment comment s’y prendre. Il s’était seulement dit qu’il commencerait par parler plus aux autres et qu’il verrait où tout ça le mènerait.

Là maintenant, il regardait Yua sourire et lui parler. Non discrètement, car s’en était assez de se cacher, il souriait à pleine dents tout en écoutant son histoire de bibliothécaire et en hochant parfois la tête, histoire de lui prouver qu’il l’écoutait bien.

- Tu mérites quelqu’un de bien Yua! Alors fonce. Avait-il dit sur un ton un peu taquin.

Après ces mots, Neil se rallongea sur l’herbe délicatement et gracieusement, portant ses bras derrière sa tête. De ses magnifiques yeux profond comme les ténèbres, il porta son regard haut dessus de lui et clos ses paupières rapidement, avec pour cause la vive lumière du soleil. Il cessa tout mouvement quelques secondes, le temps de bien entendre ce que Yua lui disait, et il se décida à ouvrir ses prunelles couleur ébène pour les poser sur elle.

- J’avais envi de sortir et de m’étendre… alors je suis sortis!

Une foule d’évènement ce passèrent ensuite, mais Neil, lui, ne fit rien et se détacha de la réalité. Dans le monde parallèle de ses pensées dans lequel il vaguait tranquillement, il réfléchissait, les yeux à nouveau clos, à ce qu’il ferait de sa journée. Pas question de passer tout son temps ici à rien faire. Avec ce temps là, impossible. Le temps passa et Neil trouva bon de se concentré sur la demoiselle qui lui faisait encore face lorsqu’il rouvrit les yeux. Elle venait à peine de commencer sa phrase et le garçon tendit une oreille attentive. Lorsqu’elle eut fini, l’adolescent était encore dans les vapes. À croire qu’elle l’avait encore perdu. Et comme par automatisme, le visage dans la lune et les yeux vers la gauche, le jeune homme lança quelque chose sans l’avoir prévu.

- Tu restes avec moi?

[Je cris au miracle! Seulement huit jours. Wow… C’est que t’as de la chance toi. J’aurai finalement trouvé un peu de temps. Encore là, désoler pour la petitesse.]

[ vraiment désolé pour la retard!!!!!! ]

Yua leva les yeux à la remarque certes au second degré de Neil, enfin, elle l'avait pris au second degré.

- Foncer est un bien jolie mot.

Yua regarda Neil, ses jambes flanchaient, déja, la fatigue de rester trop debout se fesait sentir. Yua passa ses mains en les frottant sur ses cuisses avant de se remettre d'applomp.

- C'est vrai qu'il fait très beau, chaud et qu'il y a de belles fleurs... Mmh.. Qu'est ce que je dis moi ^^ Je déteste ça ^^ Enfin, les fleurs, je déteste les fleurs, bref voila. Solitude. ^^"

Yua parlait encore lorsque Neil s'allonga et l'écouta. A peine fini la phrase, Yua écouta celle de Neil qui eu un effet assez bizard sur Yua. Elle rougit.

- Euh ... Ouais, si tu veux.

Yua s'assit juste à côté de Neil en mettant sa tête entre ses genoux en attendant que les joues rouges disparaissent.

" Le truc que je me suis dit sur le coup c'est "ah... merde!!!! " et puis, il faut garder son calme, je crois que le pire c'est quand vous avez une copine pas très cool qui fait bien remarquer à tout le monde que vous rougissez. Je pourrais la tuer celle la. Mais bon, rougir estr un signe de déséquilibre, enfin, je sais pas trop, j'essaye de m'en convaincre, apres tout, peut être qu'apres, en comprenant qu'il faut garder confiance en soi, je ne rougirait plus, je deviendrait une femme qui vend su poisson sur le marché et qui geule dans les oreilles des passants que son poisson est plus frai que celui de la rue voisin. Je déteste aussi ses femmes. Je pourrais egalement les tuer. Mais elles travaillent au moins. C'est déja ça d'accomplie."

Apres que les joues rouges de Yua furent passées, elle s'allonga à côté de Neil en fermant les yeux. Un endroit où elle se sentait bien. C'était en hiver, avec son frere, lorsque les cousins l'avait entrainée de force dehors, qu'elle grelotait et qu'elle allait mourrir. C'est le moment où son frere est venut en courrant et l'a prise dans ses bras avant de la ramener le plus vite possible au chalet. Le moment ou il la portait était le meilleur moment car Yua se sentait tellement bien, tellement en sécurité. Sauvée par son héro. Son héro qui ne cessa pas de l'être.
Yua eu un coup de stress rien que de penser à ses cousins. Stupides gamins! Sans cervelle et tellement plus con qu'un balai, au moins, lui, il sert à quelquechose!

Des cheveux noirs comme l’ébène virevoltant dans le vent, de magnifiques yeux aussi sombres que sa chevelure observant une rouquine, un corps parfaitement dessiné étendu gracieusement sur l’herbe fraiche, un sourire à peine perceptible mais changeant les traits durs et pourtant fins de son visage en des traits apaisé et doux, un garçon : Neil Etsuko.

Éloigné de la réalité et plonger dans ses songes, le garçon avait refermé ses prunelles de jais après avoir vu son amie rougir puis s’étendre à ses côtés. Il était si simple d’être avec elle. Neil pouvait rester lui-même : dévoiler son vrai lui, sans être jugé!

L’adolescent profitait de ce moment de détente pour se lier d’amitié avec cette fille avec qui il voulait partager. Il en était sur : s’en était fini de la souffrance, il se devait de prendre sa vie en main et de ne plus avoir de crainte face aux attachements avec les autres. Quoi qu’il en soit, notre cher Neil avait l’intention de laisser son vrai lui refaire surface, mais une étape à la fois, un petit peu par petit peu. Notre jeune homme sombre ne savait pas comment si prendre et laissait le temps faire les choses.

Le besoin des mots avec Yua était absent, juste être ensemble suffisait. Toutefois, il voulait apprendre à la connaitre. C’est donc pourquoi la suite des évènements se passe ainsi.

Neil rouvrit les yeux et s’assit en tailleur face à la demoiselle. Attendant qu’elle daigne ouvrir les yeux pour lui parler, l’adolescent de 17 ans passa l’une de ses mains dans ses cheveux obscurs et replaça quelques mèches obstruant sa vue, dévoilant ainsi la totalité de son visage pour la première fois. Pourquoi cacher un tel visage?

Lorsque la demoiselle ouvrit enfin les yeux, il plongea son regard dans le sien et attendit quelques secondes. Un contact s’établit et Neil lui présenta la fleur qu’il avait depuis se matin dans la main. Cela devait faire plus de dix heures qu’il l’avait. Il la fit tourner entre ses doigts, sous les yeux de la demoiselle, puis, il prit dans son autre main l’une des deux de la jeune fille et l’ouvrit. Il y déposa son précieux coquelicot et referma la main gauche de Yua avec les deux siennes, maintenant qu’elles étaient libres toutes les deux. Neil se leva, entreprit quelques pas bien posés et se retourna vers elle, toujours assise par terre, essayant surement de comprendre le fil des choses.

- Tu viens avec moi? Lui lança t-il avec un doux sourire.

[Encore et encore pardon de ma lenteur et pour la petitesse de ce post. --']

Yua apaisait son visage au contact de l'herbe , mais bientôt, celle ci deviendrait un ennemi majeur et lui piquerait hardemment la peau. C'est pour ainsi dire à cause de ça que Yua quitta ses pensées les plus profondes et ouvrit les yeux.
Neil était assi juste devant elle, en tailleur. Yua fit de même. Il plongea son regard dans celui de la rouquine. Yua avait un présentiment que quelquechose de définitif pour son jugement allait se passer.
Pour finir, Neil sortit une fleur de son dos. Yua eu un moment de beug interne et finelement sourrie. Un coquelicot. Yua sentit comme une vague de cheuleur en elle, peut être que l'instinc humain la poussa à vouloir l'adorer . Elle y pensa , elle resta dans ce moment qui devrait durer des heures jusqu'a que Neil se releva.
Yua, dans un élan tomba un peu en avant. Elle secoua la tête.

" Euh... Et bien, je sais pas trop ce qui s'est passé, je suis tombé tête la premiere, heuresement, de pas très haut, vut que j'étais assise, et dans de l'herbe et apres ça, plus rien, je me suis retourvée avec une fleur dans la main, Neil debout me demandant si je voulais venir avec lui. Je ne pouvais vraiment plus rien dire, pas de sarcasme, pas de blagues, pas de méchansetées, juste la bouche clouée. Je suis sur que tu vas marquer dans ta prochaine lettre que tu aurais aimé être la pour profiter de l'instant de silence de ta soeur!"

Yua se relva en guise de réponse. Elle tituba un moment ( elle était restée assise trop longtemps et comme vous le savez, ses jambes ne sont pas très fortes ) et puis, finelement retrouva son équilibre.
Elle dépoussiera son pantalon et enelva des brindilles d'herbes qui se trouvaient dans ses cheveux. Elle toussa un peu histoire de se dépoussierer aussi la gorge ( ^^ ) et rejoingit Neil.
Elle eut encore un moment d'égarement lorsqu'elle le
regarda. Elle perdit tout sens de la responsabilité qu'elle s'était instaurée lors d'une longue soirée avec Sokuu qui lui avait fait signer un contrat pour qu'elle ne soit plus irresponsable et irréfléchie. Lors de cette soirée, Sokuu, tellement jaloux de l'ancien petit copain de Yua, avait instauré une nouvelle loi, au début, il voulait qu'elle signe un contrat stipulant qu'elle ne devrait être avec personne et qu'elle devait attendre la maturité de Sokuu mais Yua refusa avec un coup de bouteille sur le crâne de Sokuu. Apres, il y eu le contrat B qui stipulait, réfléchir avant d'agir.
C'est ainsi que Yua embrassa Neil. Au début, ce fut magique mais apres quelques secondes, elle remit son cerveau en marche et se retira baissant les yeux.

- Ah... Désolé, réfléchir avant d'agir.

" Je sais ce que tu vas me dire alors garde le pour toi! Je pense que la deuxieme expérience d'ici a été très néfaste pour moi, j'ai changé apres cela, suis devenue plus émotive et plus saoul qu'avant encore! Alors, je sais que tu vas me dire que qui ne tente rien n'a rien mais tenter et ne rien avoir, c'est difficile, crois moi."

- Peut être vaudrait-il mieu que pour le bien de tous, je m'en aille maintenant.

Apres cette phrase, Yua baissa les yeux, pris son coquelicot et le mit dans ses cheveux avant de commencer à partir.

Le temps qui passa entre le moment où notre cher Neil quémandait à la rouquine s’il elle voulait venir avec lui et celui où elle se leva et le rejoignit paru interminable. Il boutonna quelques boutons de sa chemise et déposa ses deux mains dans les poches de son jeans.

Par la suite, il la regarda venir près de lui et la sentit perdu lorsqu’elle croisa son regard une secondes fois. Il y eu par la suite un évènement tout nouveau dans la vie de notre adolescent. Ce n’était pas de ces baiser d’amour maternel, ni de ceux poli, forcé entre la famille. Non, c’était un de ceux qui ne se vivent que rarement et qui font perdre tout sens et toute parcelle d’esprit. Au départ, Neil ne su quoi faire, n’ayant jamais vécu une telle situation. Ses mains se refermèrent sur elles-mêmes et se crispèrent, toujours dans ses poches. Ses lèvres était figées, aussi glacée que le sang qui ne circulait presque plus en lui. Toutefois, la suite des choses fut complètement différente. Un moment avait passé et un désir qu’il n’avait jamais connu commençait à affluer dans ses veines…

Ses mains sortir de leur cachette et l’une d’elle vint se glisser dans les cheveux de la demoiselle, pendant que sa compagne se posait doucement dans le bas du dos de cette dernière. Neil fit un pas en avant et prit par au baiser, mais malheureusement, trop tard puisque Yua interrompit leur échange.

Et lorsqu’elle se retourna et qu’elle fit un premier pas, il ne restait plus que l’une de ses douces mèches rousse entre les doigts du garçon. Un instant de silence et d’incompréhension s’installa en Neil et il voulu la retenir. Les pas de Yua se multiplièrent et bientôt, il n’y eu plus que Neil, debout et seul, tentant de tout comprendre, une main vide levée dans les aires… Neil, les bras le long du corps, la respiration s’accédée, le cœur battant fort et son corps tout entier figé par la surprise, se tenait droit et ne bougeait plus. Il ne voyait qu’une tache blanche sur un fond noir et avait du mal à tout saisir. C’est les sourcils froncés et les yeux plissés qu’il reprit contact avec la dure réalité. Il tenta de se résonner et de rester en place, ou encore de tourner le dos et de poursuivre la route qu’il voulait prendre quelques minutes auparavant, mais il ne le pu. Par automatisme, ses jambes entreprirent des pas et commencèrent à accélérer, encore et encore, toujours plus vite. Sa mainte droite captura le poignet de la jeune fille qu’il venait de rattraper et il la fit se retourner face à lui en un mouvement brusque.

L’index et le pousse du garçon se posèrent en un commun accord sur le menton de la jeun fille. Le pouce dessus et l’index dessous. Avec le peu de force qu’il lui restait, il le leva et encra son regard dans les vertes pupilles de la demoiselle. Et il uni doucement et pour la seconde fois ses lèvres à celle de Yua…

Lorsqu’il ouvrit les yeux et qu’il observa la rouquine entièrement glacée par la surprise, il sourit.

- Ne pars pas pour si peu. Je crois que le mal dans tout ça soit le fait que tu partes après nous avoir fait vivre ceci. Et je crois que ton acte était réfléchit, au contraire. Allez, oublions si tu le désir… mais ne part pas et reste avec moi.

Yua sourrie entendant les bruits de pas derriere elle. Son amour propre revenait bien trop vite.
Elle se fit retourner si vite qu'elle tombait presque. Les petits molets, c'est vraiment pas pratique. Elle fut surprise lorsque Neil l'embrassa et ne donna aucun mouvement, pensant trop à son frere, elle se ditsait dans sa tête "je suis pas obligée de lui raconter ça, je pense qu'il viendrait me chercher et m'enfermerait dans sa maison qui pue le rat mort jusqu'a qu'il creve, quand j'aurais 30 ans, et que je sorte et devienne qui tueuse en série... Ouais, je lui dirait rien."
Celui ci lacha les levres de Yua et se mit devant elle en sourriant. Yua le regardait , les sourcils froncés.
Elle l'écouta parler et a peine il eu finit de parler qu'elle l'embrasse de nouvau ne controlant plus rien .

" Tu pourrais me tuer et tu pourrais le tuer aussi. Ouais, surtout lui, car d'un, il a le même prénom que toi et de deux, tu pense que je suis ta proprité sentimentalement car tu m'a sauvé du suicide plusieurs fois. Bref, non, tu es juste mon frere et si tu ne l'avait pas été, j'aurais fini ma vie avec toi, je pense, car en fait, t'as un sale caractere ^^ Et évite de me dire que je fais une bétise car c'est en fesant des bétises que l'on apprend et évite aussi de me dire que ça fait une centieme de petits copains que j'accumule et que depuis j'aurais dut savoir gerer les bétises alors , je te réponds, oui, je sais gerer les bétises et on verra bien. La vie est courte, surtout la tienne mon vieux! "

Yua se décolla enfin des levres de Neil. Elle se sentit gênée, comme d'habitude mais au moins, ça change des grands gaillards qui vont tout leur caprices pour être avec elle. Rien que d'y penser, Yua a envie de vomir, comment a t-elle put sortir une fois dans sa vie avec ça. D'ailleur, Jack en était dégouté, mais c'était encore l'époque ou il l'aimait de tout son coeur et que Yua , elle, l'adorait mais il n'était juste qu'un aprentit, apres, grace à son aide, il devint un as des filles ce qui avait fait la fierté de Yua.

- C'est le malaise du moment, de pas savoie ce que je fais, maintenant que je controle, mes paroles et gestes vont aussi avec.

Yua avait toujours aimé être le centre de toutes attention sans le vouloir. Elle avait eu comme frere, un homme toujours entouré de très belles femmes, trop belles qui rendaient alide Yua ce qui déplaisait à celui -ci qui lui appris à être belle de paroles et de gestes, il lui avait appris à être noble dans ses sourrires et à être mystérieuse. Apres, il lui dit que si elle avait le corp et le visage qui va avec, ce serait encore mieu? Yua se souvient encore du message de son frere qui voulait dire qu'il la trouvait belle mais pas seulement parceque c'était sa soeur, mais parcequ'elle savait parler et résonner les gens et que ça donnait toute beautée, apres, il lui en voulut de devenir trop mince et d'être trop jolie pour être a soeur et ça, Yua ne le comprit pas mais c'est avec le recul, qu'elle compris que l'amour propre de son frere était bien trop imposant.

Je suis toujours au pensionnat, en un morceau et en pleine forme... physiquement. Et toi, comment vas-tu?

Ma vie à moi est pleine d’artifice, remplie d’obstacle. J’ai découvert récemment qu’il me faut quelqu’un pour les surmonter. Autrefois, c’était toi. Maintenant, je crois que c’est moi. Mais je n’en suis pas très sur encore. Moi-même, seul? Oui, effectivement. Neil Etsuko, ton fils, l’ami de sa personne. Étonnant non? C’est ce que je pense aussi. Par contre et d’un autre côté, c’est toujours toi qui m’aide même si tu n’en es pas consciente.

J’ai rencontré quelques personnes. La plupart sans importance, mais pour quelque unes c’est différent. Il y à une fille qui capte mon attention et ma curiosité : Yua. Une rouquine! Je devais le mentionner, désoler. C’est simplement que je la trouve magnifique malgré sa minceur. Une chance qu’elle soit ainsi parce que sinon, je crois que je ne répondrais plus de moi. Sans ce défaut physique, elle serait trop… Bref, je m’écarte là. Bon, je ne dirais pas que je tombe amoureux, non! Toutefois, une chose est sur : j’aime être avec elle, lui parler, l’écouter, la faire rougir et l’embrasser aussi. Oui! Nous nous sommes embrassé… quelques fois. Mais nous n’en parlons jamais. Je crois que si ça continue comme ça, je vais perdre tout contrôle de mon corps. Ce désir, cette sensation… c’est trop fort. Et je sais bien que tout humain fini par succomber à l’amour. Je ne peux pas m’en exclure. Mais j’ai peur. Je suis effrayé à l’idée de rechanger encore une fois et de devoirs réapprendre à me connaitre, rebâtir ma personnalité, mes principes, mon code de lois, ma manière de vivre quoi… Et je ne peux pas aller contre mes envies. Elles me submergent. Ces gens, leurs contacts, nos discutions, leur sourire et, étonnamment, le mien aussi. Je redeviens ce que j’étais. Mais c’est si dur. Autrefois, je n’étais qu’un gamin. Maintenant, c’est comme un troisième moi qui réapparais. J’étais trop jeune pour me soucier de ce que j’étais. Et puis, en grandissant, tout le monde change. Ont connais tous cela, mais moi, malheureusement, j’ai du me forger une carapace et devenir quelqu’un d’autre. Ahhhh, mais c’est que tu n’es pas au courant! J’avais oublié ce détail dans mes dernières lettres. En quittant la demeure familiale, je suis devenu solitaire, froid, hautain et insensible aux autres. Et présentement, c’est ma troisième transformation. Je dois dire que j’ai des craintes face à tout cela. Vais-je plaire aux autre ou c’étais mon côté flegmatique et austère qui leur plaisait tant chez moi? Vais-je devenir quelqu’un de différent tout au long de ma vie, sans répit? J’ai besoin de toi! J’ai besoin de ton réconfort et de ta douce voix qui me dit que je suis moi et que je ne serai jamais personne d’autre, que je suis parfait ainsi et que je connaitrai le bonheur. Où es-tu en ce moment? Penses-tu encore à moi quelque fois? Je t’aime et je pense constamment à toi malgré toute les épreuves de la vie que nous avons dut subirent et qui ont finalement eu raison de nous. Tu es si loin, tu me manques…

Ton ange,
Neil! –xxx-
________________

Cette lettre, Neil ne compte pas la lui envoyer. Au fond du tiroir de la commode de sa chambre, c’est là où elle se trouve. Il la écrite il n’y a que quelques minutes et présentement, il se dirige vers le parc.

Après le baiser que Yua n’avait pu réprimer pour elle et qu’ils avaient partager pleinement, Neil était partit, disparu, sans prévenir la rouquine qu’il avait quelque chose d’important à faire, qu’il n’en aurait que pour très peu de temps et qu’il aimerait qu’elle l’attende ici.

Il avait eu un subit besoin de faire sortir d’en lui toute cette vague de peur et d’émotions fortes. Lorsque Yua l’avait embrassé, quand à peine il avait eu fini sa phrase, Neil avait été perturbé. L’échange avait été tendre et doux et notre cher adolescent ne se reconnaissait plus.

Maintenant qu’il avait tout dévoilé, tout mit au point, il revenait vers elle, la tête vide et le cœur aussi libre que ses esprits. Il ne pensait pas qu’elle l’aurais attendu après qu’il soit partit si subitement et il fut surpris de la voir encore là au moment où il revenait. C’est avec un visage neutre qu’il la surprit par derrière, déposant sa main sur son épaule si frêle.

- Pardon, je devais vraiment m’absenter.

Ce genre de lettre, son tiroir en était remplit. Neil, lui, en était soulagé à chaque fois. C’était sa manière à lui d’ouvrir son cœur à quelqu’un d’autre, sans pour autant se faire juger, puisque sa mère ne recevait pas réellement ses écrits. Jusqu’à ce qu’il puisse parler à quelqu’un, c’est ce qu’il ferait.

Il posa ses prunelles sombre sur la demoiselle face à lui et ont pu y voir une étincelle différente les traverser. Ces dernières heures, il avait été ce qu’il aurait toujours dut être, et maintenant son cœur vidé, le point fait dans sa tête, il n’avait apparemment plus besoin de personne pour l’écouter. Sa carapace était donc revenue. Tout ce dont il avait recherché se résumait à une oreille attentive ou à quelqu’un qui l’aiderait à vider son cœur de tout surplus indésirable. Mais quand donc quelqu’un réussirait-t-il à percé sa carapace de glace?

- Je ne suis personne, je te préviens. Simple, et pourtant trop difficile à cerner, ouais… c’est moi. Et je crois que tu ne devrais pas perdre ton temps avec moi. Les autres seraient mieux. Je n’ai toujours été que l’ombre de moi-même. Et je ne sais pas qui je suis… Avait-t-il soufflé dans sa barbe avec un ton de découragement perceptible dans sa voix.

Le sombre garçon s’étendit sur l’herbe fraiche, apaisant son visage malgré lui, dévoilant ainsi une grande partit de la douceur de son visage. Le soleil sur celui-ci lui redonnait éclat et brillance et l’on pouvait admirer à ce moment toute la beauté que renfermait profondément l’âme de Neil Etsuko.

Yua le regarda d'un air hautin. Cette perception des choses lui allait bien, arogante, méprisante, mais toujours juste envers les autres. Certes elle était imbuvabler par sa façon d'être mais se devait devait de l'être pour le bien de tous. Elle réfléchit longement à la réponse qu'elle allait formuler car une réponse sous le coup de l'énervement peut être très mal formulée et begayée et qui sait comme peut être ridicule quelqu'un qui bégaye lorsqu'il essaye de dire quelquechose qui doit porter attention.

- Certes, fais comme il te plaira, apres tout, nous sommes pareil sur ce point la. Non, quoi que, je ne suis pas comme toi, je m'éfforce malgré un caractere bien trempé de m'acrocher à des choses que je n'aurait jamais l'occasion de contempler alors certes, fais comme il te plaira et mets toi dans l'idée que tu finira ta vie seul sous un pont en repensant que tu auras eu une chance de tout changer.

Yua était énervée. Elle enleva la poussiere sur son T-shirt qui s'aglutinait à ses mains moites revelant les côtes de la jeunes filles à en faire pleurer. Elle mit des meches de ses cheveux derrieres les oreilles, lança un dernier regard au jeune homme, un regard simple, de curiosité comme ferait une petite fille ou une pré adolescente qui cherche à rester discret quand il regarde quelqu'un d'autre.
Elle sortit son portable, composa un numéro mais avant même qu'elle ait appellé, celui ci sonna. D'une sonnerie ridicule mais on ne peut pas tout avoir.
Yua contempla l'engin sous toutes ses coutumes, regarda autour d'elle et puis, s'avanca pour eviter que Neil entende tout ce qu'elle allait dire.

- Houston
-Yua?
- T'es encore en vie toi? Depuis le temps, j'ai crut que t'avais sucombé
- Merci petite soeur mais c'est ridicule la! Je me fais un sang d'encre car tes foutues lettres, et ben, je les fait lire à mon psy et ...
- UN PSY !!! Mais t'es completement fêlé!!! On dirait des lettres d'une suicidaire!!!
- Exactement et il m'a dit que c'était grave qu'une jeune fille de 17 ans écrive des choses pareilles!
- NE TE MELE PAS DE MA VIE !!
- YUA!!!! Ne me parle pas sur ce ton! Tu es encore sous ma responsabilité, j'arrive dans ton école, j'ai trouvé un boulot la bas, t'as interet à avoir une bonne exmplication à me fournir ! Bref .... Raconte moi un peu ta vie, t'as des nouveaux amis?
- Certains oui, d'autres non ...
- Ca ne veut rien dire Yua.
- Je sais mais je ne veux pas te répondre car depuis tout à l'heure, je geule comme une déroutée dans un parc et on m'entends parler à 500 metres à la ronde!

Yua lui racrocha au nez. Elle froncait les sourcils et Neil n'allait pas arranger les choses, elle s'attendait à être encore réprimendée et à devoir encore perdre des choses auquelles elle tient sur le coup de la colere.
Pour eviter ceci, elle pris ses jambes à son cou et courrue jusqu'au bout du parc et , sous le coup de l'épuisement, elle s'assit la et réfléchit aux evenements passé ou sur le point de se produire ...

Plus la journée avançait, plus il devenait dur de communiquer avec elle, de la comprendre et de se comprendre. Il en avait assez de se prendre la tête et de se chercher lui-même, c’est pourquoi il décida d’arrêter toutes ces stupidités et de faire se dont il avait envie, avec impulsion, sans se poser de questions. Après tout, pourquoi devoir comprendre? Après tout, peut-être Neil était-il un garçon doux, gentil et affectif? Ou peut-être jouait-il un jeu? Mais qu’avait-il réellement en tête?

Le beau ténébreux avait entendu sa conversation malgré la distance qu’avait prise Yua. Son amie avait des problèmes et Neil, très protecteur de nature, ne put faire autrement que de se relever et aller à sa rencontre pour lui parler.

Neil s’en approcha très doucement, ne voulant pas qu’elle s’éloigne encore et s’assis derrière elle. Le garçon laissa agir son corps et son esprit comme bon lui semblait et son côté protecteur pris le dessus sur lui. Il attira la rouquine dans ses bras et s’allongea dans l’herbe avec elle. La demoiselle était donc couché aux côtés du mystérieux jeune homme sombre que l’ont appelait généralement Neil et celui-ci la tenait contre lui. Il passa ses douces mains habiles dans les cheveux de sa compagne et commença à les caresser en un mouvement répétitif, voulant la réconforter.

- Je suis désolé si je peux paraitre incompréhensible. La plupart du temps, je suis froid, je ne me soucis de personne, je fais à ma tête et je suis austère. Et d’autres, j’ai besoin de parler, que l’ont me porte de l’affection, j’en donne même beaucoup. Ahhhh, je ne me suis pas. Je change constamment. Je ne sais pas ce que tu m’as fait… Regarde-moi là, je t’ai dans mes bras. Jamais, au grand jamais je n’aurais fait cela il y a quelques semaines…

Il ferma les yeux et attendit qu’elle daigne dire un mot. Il avait dans l’intention de l’aider à régler ses problèmes peu importe la façon avec laquelle il devrait le faire.

- Est-ce que tu veux parler ou est-ce que je peux faire quelques choses? Avait-il dit sur un ton plus indifférent qu’il ne l’aurait voulu. L’habitude…

Yua fut emportée si vite qu'elle n'eu pas le temps de riposter d'une quelconque arogance ou d'une profonde envie de contester tout ce qu'il pouvait faire ou dire. C'était la façon à Yua de dire les choses, blessantes mais touchantes quand on sait les comprendre.
Yua resta figée quelques instant ne comprenant pas ce qui lui arrive , pensant être enlevée et mettant tout son coeur pour son frere auquel elle venit de racrocher au nez. Elle ferma les yeux mais les réouvrit au bout de quelques secondes sachant ou elle se trouvait.
Yua écouta ce que Neil lui dit, elle se rendait à peine compte qu'elle était dans ses bras, qu'elle rougissait tellement qu'elle en avait des crises aux jambes et qu'elle venait de verser une stupide larme qu'elle ne comprenait pas.

- Qu ... Qu... Tu fais quoi la?

Uhm ... Certes pas la meilleure façon de dire une premiere phrase amicale et censée.

- Enfin, je veux dire, tu t'excuse ou tu veux que je compatisse? Tes sautes d'humeurs me tapent sur le systeme. Parceque si tu veux que je compatisse, la requete m'est impossible car je ne comprend pas ce que tu ressens et ce que tu me dis et je ne fais pas comme dans les films ou les autres disent qu'il comprenent leur douleur alors que c'est completement faux et qu'ils ne savent pas ce que c'est !

Yua s'assit dans l'herbe, contemplant une sorte de coccinelle jaune qui se débatait pour se sortir de tout ce tat d'herbe qui avait bougé car l'humain était venu l'embeter. Si elle avait put parler, ces mots auraient été " hey! J'ecxises aussi et vos histoires d'ados suicidaires ne m'interessent pas! " . Yua sourrie à cette pensée. Il était ridicule de penser qu'on pouvait faire parler une coccinelle dans ces moments la ...

- Mon frere arrive dans moins d'un mois, il est énervé, il pense que je suis suicidaire et que je lui écris des lettres d'adieux et plus elles sont nombreuses plus j'attends et plus ma fin sera tragique, comme si j'engagai un mec pour me tuer et tout nettoyer derriere moi histoire de donner à ma vie quelquechose qu'elle n'aura jamais eu. ... Whaa, c'est génial ce que je viens de dire, je dirai à quelqu'un de me tuer quand j'aurais 80 ans .

Le téléphone de Yua sonna lorsqu'elle se déssidait à revenir dans les bras de Neil ce qui la fit sursauter et relevée d'un bon sur ses pieds.
Elle en eu des vertiges tellements elle s'était relevée vite et retomba mise à pied par son équilibre sur son genoux qui fit un méchant bruit de craquement lorsqu'elle attéri.

- AÏE !!!!!

Yua déplia doucement sa jambe sur l'herbe tout en grimacant et décrocha le téléphone.

- J'espere qu'il y a mort d'homme
- Bingo!
- ...
- Ton pere vient de donner son dernier souffle, tu es maintenant sous MA responsabilité, tu vas revenir à la propriétée familiale et écouter ton amour de touj...

Yua jetta l'engin dans les buissons. Elle émit une certaine indifférence à celui qui venait de décrocher sauf qu'elle n'avait pas vraiment de force et que le téléphone s'était bien encastré dans un arbre, pas une égratignure et Yua n'avait pas racroché ce qui laissait à celui au bout du fil tout son temps pour écouter.
Un bleu apparaissait déja sur le genoux de Yua.

- NOn! T'as pas le droit de me faire un coup pareil, je dois être debout sur mes deux jambes sans aucune égratignure demain 4 heures pour mon héritage! Je veux cet argent !!!

Sachant que la position était déja assez gênante sachant que Yua parlait à son genoux et lui ordonnait de se remettre ce qui est ... spécial et que la personne au bout du téléphone avait une assez bonne oreille pour écouter tout ce qui se passait.

On dit qu’il n’est jamais trop tard, mais à ce moment précis, Neil commençait à trouver que si. Trop tard pour quoi? Pour ce rendre compte que l’ont est plus soi-même et que notre vie d’avant nous convenait. Que l’ont avait choisit ce que l’ont était et que l’ont vivait très bien avec. Eh oui, c'est ce que Neil pensait. Bien qu'il avait connu de belles choses en souvrant aux autres, pour lui la souffrance était plus importante, elle l'affectait plus. Il faut le pardonner et essayer de le comprendre, ce genre de situation boulverse des vies, surtout la sienne si on sait quelle magnifique relation il avait avec cette personne et combien c'était celle qui comptait le plus pour lui, ou du moins, lorsqu'il était plus jeune. Mais il dut bien se l'avouer lorsque sont coeur se déchira cette journée la.

Il aurait du rester lui-même. C’était sa personnalité après tout et il s’était toujours accepté ainsi. Et maintenant qu’il était trop tard, qu’il s’était attaché à ce pensionnat et à cette surprenante rouquine qui avait réussi à faire sourire notre iceburg et qu’il devait repartir, il avait mal une fois de plus. Depuis des années, Neil avait toujours écouté sa raison plutôt que son cœur, et il faisait bien. Aujourd’hui, il avait le cœur en miette parce qu’il avait daigné l’ouvrir aux belles choses de la vie. Pour une fois, il avait voulu montrer aux autres que lui aussi il pouvait être heureux. Il voulait se prouver qu’il pouvait être comme tout le monde. Et il était prêt du but. Mais lorsqu’il y réfléchit bien, il se rend compte qu’être différent, c’était bien.

Flash Back.
La rouquine lui expliquait sa fâcheuse situation quand son portable sonna et qu’elle dut décrocher. Elle avait une discutions peu plaisante, et pendant ce temps, Neil s’était relever et s’était rendu près d’un arbre sur lequel il s’était confortablement appuyé le dos. Il repensait à cette journée, à ces nouveaux sentiments qu’il avait connuent, à ce soleil plombant, à cette rouquine qui l'avait transformé…

Il était mal-à-l’aise à l’intérieur de lui-même, mais il ne laissait rien paraitre. Son coté sombre et celui lumineux se combattait dans son corps et son esprit. Le sombre lui criait que jusqu’ici, c’est lui qui l’avait aidé à ne pas souffrir, à pouvoir être et faire tout ce dont il avait envie. Le lumineux lui expliquait calmement que les bonheurs de la vie valait la peine d’être vécu et que de souffrir un peu ne les surpasseraient pas. N’existait-il pas un milieu à ces deux mondes? Il faut croire que non, puisque ce qui suivit le fit basculer du mauvais côté à jamais. Son portable retenti et sans empressement, l’adolescent le sortit de sa poche et décrocha. Une voix narquoise qu’il avait bien trop méprisé ce fit entendre au bout du fil. Un homme qui lui avait tellement pourri la vie était entrain de le saluer. Notre sombre garçon eu un haut le cœur et tomba à genou, croyant avoir fuit sa vie d’avant. Il eu à peine le temps de voir Yua, debout près de lui, qu’il sombra dans une démence folle.

<< - Alors alors mon cher fils, comment vas-tu? >>

- Tait toi espèce de

<< - Tu-tu-tu. Ce n’est pas bien de dire des méchantes choses. >>

- Qu’est-ce que tu me veux?

<< - Je voulais simplement te prévenir que... J’ai gagné! >>

- Quoi? Mais qu’est-ce que...

Neil compris soudain. Une seule larme parcouru sa joue et il cria :

- MEURS!

- << - AH, décidément, tu n’as pas appris la politesse toi. Et puis, ce n’est pas à moi que tu dois dire cela, c’est à cette poufiasse. AH, mais j’oubliais, c’est trop tard. >>

Un rire sadique et maniaque de la part de l’homme parvint aux oreilles de Neil et la rage apparu dans ses magnifiques yeux noirs de jais. Il ne réussi qu’à articuler un mot, haletant de douleur.

- Pourquoi?

<< - Ce que tu peux faire pitié mon garçon, j’en ai presque de la peine pour toi. Pourquoi? Parce qu’elle à tenter à mainte reprise de venir te rejoindre et qu’elle ne servait plus à rien. Elle n’était plus bonne à baiser et puis… j’ai toujours aimé te faire souffrir mon chéri. >>

Le téléphone glissa de ses mains à la suite de l’entente de ces paroles immonde. L’adolescent se releva à l’aide de l’arbre et s’y accota le front, murmurant quelque chose pour lui. << Maman…>>

Les larmes s’emparèrent de son visage d’ange et le garçon n’en pouvait plus. Il se retourna et affligea une image d’horreur à la rouquine. Son visage, déconfit, en larmes. Ses douces lèvres tremblantes, son corps mou, ne tenant plus debout, les joues rouges de supplice…
Fin du flash back.

Il s’était enfuit. Sans un aurevoir, n'ayant rien amené avec lui, laissant sa chambre intacte comme le matin même. Il courrait dans les rues, cherchant quelque chose qu’il ignorait. Il fini par s’immobiliser au milieu de la rue, faisant ainsi freiner sec le conducteur du taxi en face de lui. Neil s’empressa de rentrer à l’intérieur du véhicule et lança une grosse somme d’argent au chauffeur.

C’est ainsi qu’il reparti dans la demeure de son enfance où il y trouva le corps de sa mère, gisant sur son lit de petit garçon, meurtri d’une quinzaine de coup de couteau. Un immense cri de désespoir sortit des lèvres du garçon. Il suffoquait!

Rien n’était encore terminé. Il allait rendre hommage à sa mère, retrouver cette pourriture et le faire payer et ensuite, il allait revenir au pensionnat Haru. Il voulait la revoir. Même s'il savait que de créer des liens avec les autres s'étaient terminés pour lui, il voulait la savoir saine et sauve, et heureuse qui plus est. Certes, Neil sera plus froid et plus austère que jamais après tout ceci, mais détrompez-vous, rien de ce qu'il pensait ce passera comme il l'avait prévu…

[Je te laisse la dernière réponse, ensuite, c'est clos.]

Yua resta comme ça, devant un desespoir qui ne pouvait que s'agraver. Cette vision des choses, cette envie de tout recommencer, d'être quelqu'un d'autre, d'ordinaire mais cette voie n'existe pas ... malheuresement. Par tout les moyens, elle essaya de se relever et de faire comme si rien venait de se produire. Une succession d'evenements venaient de se derouler devant ses yeux mais elle ne pouvait rien faire, juste contempler le vide qui ne se comblait pas dans son coeur, un vide qui pouvait être psychologique autant qu'affectif . Elle se leva, vit partir au loin Neil le seul qui avait vraiment sut quoi faire, elle aurait voulut crier mais rien, juste un geste, elle se contenta de de faire un pas, un pas decisif mais qui finelement, se termina en un regard de desespoir. Elle contempla l'harmonie de tout ce qui était autour d'elle, elle gâchait tout ça, elle gâhcait tout ce bonheur qui l'entourait en protestant contre l'avenir, contre le vie, contre l'envie, contre les motivations qui la poussait à aller plus loin il y a quelques minutes. Elle se laissa aller, elle se laissa tomber a terre et se laissa cogner la tête au sol. Elle continua dans sa folie jusqu'a qu'elle perde connaissance. Le sang coulait, elle gisait au sol sans que personne ne la voit, un coup aurait put la tuer. Jamais elle n'aurait penser se laisser mourrir à ce point la mais tout s'écroulait, la seule envie qui aurait voulut que son pere meurt était l'héritage qu'elle aurait donné à son frere mais celui ci ne donnait pas beaucoup de ses nouvelles. Son pere décédé IL avait la garde sur elle et pouvait faire n'importe quoi, la désinscrire, l'obliger à revenir vers LUI , l'obliger à revivre tout ce qu'ele à fuit, tout ce qu'elle avait construit se demolit petit à petit, des morceaux persistaient comme l'amitié avec certains mais bientôt, tout serait néant et elle retournerait à zéro, fugitive de ses pensées, elle commencerait à fuir, loin de tout, loin de LUI, loin des autres, loin d'un amour qui aurait put bien finir.

...

Elle se revailla dans un lit inconnu, dans une chambre inconnue avec un inconnu à côté d'elle. Celui-ci la regardait, elle pris peur à ce qu'elle soit tombée sur un malade, sur une mauvaise fois qui aurait put l'emmener. Mais celui-ci avait l'air amical, des fleurs étaient mises dans un vase à côté d'elle. Elle esseya de bouger mais une terrible douleur au crâne l'en empecha. Le garçon à côté d'elle bougea.
- Tu es reveillée
- Qu'il en soit ainsi
- Je ne t'ai pas trouvé pour rien, je ne suis pas tombé par hasard sur toi, je te connais, depuis longtemps, tu es dans une pensée lointaine de mon enfance, je te connais mais tu ne me connais pas.
- Admirateur de jeunes filles, cela pourrait être passible d'amendes
- Jamais tu ne te reveilleras à ces côtés, jamais te n'y retournera, jamais tu ne le reverras, tu es ici maintenant et tu y resteras.

Yua ne sut repondre, c'est comme si elle était dans un rêve, on aurait l'enfer au paradis, un garçon qui fait peur, un admirateur, un fou. Yua voulut se lever et fit un effort considerable pour cela et regarda par la fenetre. Aussitôt, son coeur s'emballa. Des larmes monterent à ces yeux, elle aurait voulut crier à l'aide ou appeller des secours mais elle ne pouvait rien faire, tout avait disparut, elle regarda autour d'elle, plus rien , aucune de ses affaires ne se trouvaient la, elle était habillée autrement, elle regarda avec effroi la piece, elle le reconnaissait, elle savait maintenant ou elle était, qui il était et ce qu'il lui voulait.

- Rebonjour Yua
- A.... A.... LACHE MOI !!!!!
- Calme toi, tu es en sécuritée, des gens vont venir s'occuper de toi et bientôt, IL reviendra de son travail et tu pourras vivre comme avant.

Une peur des plus affreuse la submergea , elle commenca à rechercher dans la chambre un moyen de sortir mais sa tête, son horrible mal de tête ne pouvait que la ralentir et elle sentait que bientôt, elle allait retomber dans son comas .

- Je te hais! JE VOUS HAIS!!! Je t'en supplie, toi qui a été mon ami, toi qui m'a aimé, laisse moi partir loin d'ici, tu sais qu'il va me faire du mal, tu sais ce qu'il va me faire, toi qui m'aime peut être encore, laisse moi partir et tu pourras venir avec moi !
- TU MENS! Comme la derniere fois, tu m'avais dit la même chose mais tu es partie sans moi, tu m'a laissé la et tout sa colere m'est retombé dessus, IL m'a haï , IL m'a ordonné de te retrouvé et de lui obeir car il savait comment me faire partir.
- Crois moi, si tu m'aide, tu viendras, tu seras la et tu m'accompagneras, je te le promet, la mort de mon pere ne fait que l'exciter, tu sais ce qu'IL va faire, viens avec moi!
- Tu en aime un autre.
- Je ... oui mais tu es un ami, laisse moi t'aider, je t'en supplie.
- Je veux quelquechose en echange.
- Quoi donc?
- Je veux que tu me promette ton amour si tu pars avec moi.

Les muscles de Yua se paralyserent, elle ne savait que faire, cette idée lui deplaisait mais elle n'avait pas le choix, elle ne pouvait appeller personne, elle ne pouvait rien faire, seul lui pouvait la sauver de ce calvaire .

- D'accord.
- Tant pis si tu l'aime, je veux que les souffrances que tu m'a faites soient réciproques, je veux que tu souffre et que tu vois ce que ça fait. Je vous voyait, je vous ait vut et je l'ai haï car c'est moi qui aurait dut être à sa place.
- Stop, on y va?
- Allons y.

Je passais et j'avais du temps. J'ai relu ma réponse et perfectioniste que je suis, je l'ai un peu, moyennement modifier. xd

Donc ce rp est [CLOS]
- On se retrouve dans quelque temps ma chère Yua ;p

» Le retour du soleil sur p-haru
» :..Seule sous le soleil..: Pv: Yumi